vendredi 11 septembre 2009

go



Le lundi, on a pris des chemins différents.

Nous, les filles, la minorité, on a décidé de visiter le musée d'art contemporain.
Les mâles, de leur côté, partaient a la conquête de tous les lieux sportifs de la ville. Barbant.

Donc le musée. Génial. Il y avait plein de tableaux tout plein de couleurs dingues, très perruches, comme j'aime (vous allez voir je suis pas si mauvaise en matière de critique d'art, j'ai, comment dire, je crois que je sais trouver les mots, le vocabulaire approprié, peut-être , je ne sais pas), avec des ronds, des carrés, et de préférence des choses qu'on ne comprend pas.

Mais le meilleur, c'etait l'exposition temporaire. Un truc de taré. Y'avait une salle avec un ventilateur accroché a un fil lui même suspendu au plafond, et ce fil tournait, faisant tourner le ventilateur tout autour de la salle à hauteur d'épaule de Michael Jordan, approximativement. Ca servait a rien, mais c'était hypnotisant.

Il y avait un grand couloir éclairé uniquement de lumières oranges, ce qui créait une impression de vieux, c'etait étonnant, c'est comme si on voyait tout le monde en sépia, et du coup on se sentait pas dans la vie réelle. enfin bref. Et un autre truc qui nous a beaucoup plu, un vaste cercle blanc dans lequel on entre, puis observe le blanc passer de couleurs vives en couleurs vives. moment fort: se coller le visage contre le cercle en question, et laisser défiler les couleurs. La c'est pareil, tu sais plus que t'existes. Bref en tout on a du y passer quelque chose comme 4h. Parce qu'il y avait le magasin aussi après, avec un nombre impressionant de truc loufoques, fascinants et hyper chers.



Nous devant le cercle blanc quand il était rouge.


L'étrange effet rendu par les néons orange. Mais bon c'est plus flagrant en vrai. Si, sérieux, en vrai c'est pas pareil, mais arrêtez.


Ma face dans le O du Now du fabuleux Museums are NOW que formaient de loin les marches du musée. (tellement relou comme légende )

Le musée

L'après-midi, où ce qu'il en restait, fût essentiellement consacré au shopping. Ba oui, il était temps, aussi. Bon donc là c'est simple: tous les magasins ici sont en [le contraire de modèle réduit]. A chaque fois c'est a peu près deux ou trois étages blindés de vêtement très colorés et très cool, et de lunettes de soleil très colorées et très cool, et d'écharpes très colorées et très cool. Quelque chose comme mon paradis, en fait. Bon, j'ai quand même été a peu près raisonnable, mais j'ai acheté des choses que j'aimais. Ca m'a permis de comprendre ce qu'est la vie hors taxe. Enfin la vie en milieu d'affichage hors taxe. Enfin en gros on prend 7 dollars dans la figure en arrivant en caisse. Moi, crétine de service, la première fois, j'ai demandé (poliment, mais fin prête a m'insurger) , persuadée que la vendeuse ne m'avait pas compté la reduction ou autre. Elle m'a regardé comme un lièvre élimé: "It's because of the taxes". "oh , of course, how stupid i am". erf.

Donc tout ça était très cool. Le soir on a mangé chez Hooters, fast food connu pour ses serveuses en micro short orange. Forcément. Cependant je ne blâmerai pas cet endroit, qui en plus d'être chaleureux est le seul endroit où j'ai pu boire une bière parce que la serveuse n'a pas demandé une seule carte d'identité. Wouhou.

Ensuite nous sommes retournés a Navy Pier, au bord du lac, où se donnait un feu d'artifice. C'était beau. On était assis au bord du quai, et on regardait . En plus on était les seuls installés à cet endroit, ce qui nous permit d'éviter l'éventuelle désagréable compagnie de 7 couple et 13 familles pariant sur un bouquet final à chaque feu tiré. (on est bien d'accord que c'est la chose la plus insupportable de la planète en matière d'observation de feu d'artifice, non?)

Après on est rentrés a l'hôtel en marchant. On faisait ça tous les soirs. Au bord du lac. On mettait a peu près une heure et demie, mais bon on s'en lasse pas. Enfin mes pieds, si, ils ne savaient plus vraiment qu'ils existaient ou même avaient un jour existé, lorsque nous sommes enfin arrivés a l'hotel. On a très peu pris le métro pendant ce week end, et la ville est vraiment très étendue, je pense qu'on a marché l'équivalent de 25 kilomètres dans le week end. :)

Bon et puis le lundi, on a un peu fait la grasse matinée, je dois l'admettre. Puis nous avons continué le shopping, avant de finir chez Gino, la plus traditionnelle et ancienne pizzeria de Chicago, réputée donc, comme d'autres, pour sa "stuffed pizza". Alors bam, une autre stuffed pizza . L'endroit est intéressant, car depuis l'ouverture la tradition veut que tout le monde écrive ce qui lui passe par la tête partout, sur les murs, les banquettes, le plafond. Alors y'a a peu près mille ans d'écritures sur les murs du restaurant. (approximativement quoi, sachant que cette pizzaria fut , après le Colysée, le second projet entamé par Ramsès II lors de son règne sur l'égypte ancienne, oui ça nous met a peu près dans ces eaux la (comme émile?) )
Pour ma part, j'ai écrit mouton.

Ca donne ça:


Si je met celle là c'est, d'une part, et avant tout, parce que tout le monde y est si réussi, et si détendu, et d'autre part, pour que vous apperceviez l'état des banquettes.

Et ici l'état général du restaurant. J'ai kiffé.


Après on est rentrés à l'hôtel. On a enfin réussi a payer notre dû, mais ce fût tout de même une lutte de trois jours. Et le lendemain matin, debout a 5h pour attraper le train de 7h, et rentrer somnolamment sur Macomb. Enfin on a fait comme tout le monde, en fait, on est arrivé en avance et on a attendu le train sur le quai ; on a rien attrapé du tout, mais bon ça sonnait plus aventureux. Et retourner en cours. (suite de "sur Macomb", auquel la conjonction est liée, suivez). Et étudier, donc. Eh oui, que voulez vous, l'avenir appartient à l'argent du beurre, comme on dit. Ou a Riri, Fifi, et Loulou, je sais plus trop bien. m'enfin vous saisissez le concept.




3 commentaires:

  1. On te reconnaît plus dans les néons orange. Y fait quoi le garçon qui est avec toi et pas aux trucs de sportifs ? Il a l'air migon.

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  2. salut séverine,

    dis moi je ne comprend rien à titres alors là je suis pAIrdu mais pAIrdu (non, pas comme ces escalopes pané fourrées au jambon/fromage qui sont si mouelleuses et savoureuses).

    la bise.

    Samuel.

    P.S : Béa et kévin te passent le bonjour des gorges du tarn entres deux rando en canöé !

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  3. Mais pourquoi n'as tu point utilisé la fonction "Feu d'artifesse" de ton apereil (dont je n'ai pas saisi le prix).

    Mad

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