lundi 21 septembre 2009

Ca y'est c'est le weekeg


Parlons un peu de Keg. Le keg est l'un des objets phares des week-ends ici, et la plupart des soirées tournent autour de cet adorable morceau de métal cylindrique à contenant bièrifère.
Alors il faut que j'explique un peu ça, pour expliquer mes week-ends.




C'est lui



Depuis plusieurs week-ends, donc, les soirée où nous nous rendons sur la fameuse "Adams street", la 5ème avenue à tendance rue de la soif de Macomb, sont essentiellement basées sur le principe du Keg: chacun entre dans une maison quelconque et paye 3 dollars à la fille/ au type qui se trouve derrière le mini-bar de la maison, en échange desquels il/elle (c'est énervant n'est ce pas?) obtient un beau verre en plastique rouge qu'il ira ensuite faire remplir par le "kegman". Le kegman, c'est le jeune homme (souvent très fier de sa fonction , on ne sait pas trop pourquoi) qui tient le tuyau qui sort du keg et dont jaillit la bière tant attendue. Si je dis tant attendue, c'est parce qu'il faut effectivement attendre, et la file d'attente est quelque peu sauvage et violente puisque circulaire. Oui c'est ça c'est un rond d'attente, plutôt. Du coup chacun tend (quasi aveuglément pour certains, généralement ceux qui font suffisamment deux mètres douze pour pouvoir tendre le bras par dessus l'épaule de tout le monde) son verre, et attend paisiblement qu'il soit rempli, avant de se rendre compte qu'il ne l'est principalement que de mousse. Sinon, ca serait pas du jeu. Dans tout ça le kegmen, toujours partisan d'un peu de douceur et d'amour en ce bas monde , tente quelques largement décibelaires "LADIES FIIIRST". Et je dois dire que oui, tout de même, nous sommes un peu avantagées.

Là est le principe de la plupart des soirées. Je dois dire que, bien que ça puisse être "pratique" pour certains, ça perd de son côté "bon enfant". Enfin sans vouloir être dans le registre faire-de l'argent-tout-le-temps-c'est-pas -bien-c'est-méchant-et-ça-pourrit-les-relations-humaines, disons que ça a un côté un peu plus business et parfois moins chouette qu'une douce soirée française que l'on intègre gratuitement et en comité plus restreint . Les maisons ici sont toute presques "designées" (prononcer disaïnées, évidemment, ô francophones d'amour) pour ça, c'est complètement fou. Toutes les maison ont un bar, mais pas le bar Roche-Baubois qui est "vraiment hyper pratique pour la cuisine tu comprends, ne serais-ce que pour le goûter des enfants, aérer l'espace, regarder les infos en faisant la vinaigrette ou grignotter un petit truc sur le pouce" , mais un bar situé dos à un mur, mur sur lequel sont appuyées des étagères toutes pleines de bouteilles de différents alcools, comme dans un vrai "bistrot" (oui, comme Pascal O, papa) disons. Les meubles sont en quantité assez réduites, la télé est monstrueuse et accompagnée d'un matos muscial type enceintes, ipod, tout ça, assez extraordinaire , qui permet à l'intégralité d'Adams street de raisonner comme une sorte de nightclub géant le week end. Et il y a toujours a peu près 60 personnes dans ces soirées, qui jouent au beer pong, dansent assez méchamment (il y a une pratique du "sandwich xxl" plutôt très répandue), et s'appliquent ensuite à tituber. Par ailleurs ces soirees restent bien sur tres chouettes. J'ai rencontre plein de Bryan, de kelly, de Brad, de Brook, de Jennifer et de Jessica. La vraie vie, en somme. :)

Tout cela par opposition aux soirées "BYOD" (bring your own drinks, il y a vraiment des acronymes pour tout) , bien plus cool et conviviales à mon goût, mais bon c'est mon goût, et comme on le sait , tous les goût et les couleurs ne se discutent ture.

Mention spéciale à la pratique du keg stand, souvent réservée aux premières années, j'ai eu l'occasion d'y assister plusieurs fois et c'est assez impressionant.
Si j'essaye de l'expliquer avec mes propres mots ça va être long, mauvais, plein de virgules et je ne saurai quand terminer ma phrase alors je vais mettre une photo, pour que vous ayez une idée plus claire. Parfois je suis rusée, je me dis "oh, une image c'est souvent bien plus simple que des mots". Forcément puisqu'avec une image on a l'image. Enfin bref.

ah tiens, je n'arrive pas a mettre la photo au milieu. Pardon.
En général, ils installent donc un pauvre freshman dans cette position (je dis pauvre mais ils sont très volontaires), lui introduisent délicatement l'embout du tuyau dans la bouche, puis "pompent" , en comptant - pardon en hurlant- les secondes qui s'écoulent pendant que ce dernier boit. ou souffre. ou les deux. et je dis ce dernier mais les "cette dernière" y passent aussi, évidemment. Et souvent il y a ceux qui hurlent les secondes, et ceux qui hurlent "drink, drink, drink" ou "freshman, freshman, freshman!" (dans l'hypothèse, vous l'aurez déduit, où la victime est effectivement un freshman). Ensuite ils les remettent debout et on apprécie les dégâts dans les 20 minutes qui suivent.
Ca a un certain intérêt sociologique.
(pas du tout)


Bon dans tout ça moi la bière ça n'a jamais été ma vie, m'enfin, je commence tout à fait à m'y habituer. D'autant qu'en comparaison du vin rouge que l'on m'a fait goûter ce week end, je crois que la bière est mon Sancerre blanc, ici. Dégueulasse ce vin. Une espèce de sous sangria tiède, pourtant extraite d'une vraie bouteille en verre en forme de vraie bouteille de vin et avec marqué "Sauvignon" dessus. (ce qui évidemment n'est en aucun cas une quelconque forme de garantie mais bon, disons que ce n'était au moins pas en apparence un cubi mexicain ou autre type de truc par essence douteux. :) pauvres mexicains ) C'est triste. triste triste triste. Je me sens vilainement française à tenir de tels propos , mais bon ouais c'est vraiment triste. non?

Mauvais goût




  • Je suis heureuse, car j'ai découvert aujourd'hui que les instructions à suivre en cas d'urgence sont inscrites sur les W.C de la salle de bain.



dimanche 20 septembre 2009

quand le ballon ovale n'est même pas du rugby





Allez hop.

Je m'y remets.

j'vais raconter mon match de football américain. Enfin pas mon match, sinon j'aurais été obligée de porter un casque et des grosses grosses épaulettes et un short qui moule les protèges-fesses (j'suis sûre que Jean-Pierre Foucault aurait 3 aleternatives a me proposer concernant l'orthographe de ce mot composé au pluriel, mais j'm'en fous, réponse A puis c'est tout) , juste le match que j'ai vu hier, quoi.

C'était un peu l'évènement ici. Enfin surtout pour les familles, et pour les touristes comme nous. et pour les troubadours et balladins. Le PREMIER match de la saison de l'équipe de l'université, les FIGHTING LEATHERNECKS, dans leur fameux "purple & gold" uniform. Parce que oui le vieux yellow de l'université devient un scintillant gold quand il s'agit d'une rencontre sportive.

Donc après avoir dîné vers 17h15 (je comprenais pas pourquoi on pouvait pas tout simplement prévoir de dîner plus tard, après tout ce type de truc devait pas durer bien plus longtemps qu'un bon match de foot Guigamp-Sochaux; mais en fait j'ai rapidement compris que si), nous nous rendîmes au Hanson Field, grand stade au centre du campus, pour un match commencant à 6h05. Pas un horaire, ça, 6h05.

Donc bon, avant toutes choses, déja, un point capital : on peut commander une pizza pour pendant le match au stand Pizza Hut de l'entrée. ouf de soulagement.

Tous les troubadours et autres pom-pom girls/majorettes étaient déja installés de manière évidemment sur-répétée et strictement organisée sur la pelouse.

C'est le seul moment où j'ai pu prendre des photos, connerie de merde, car la batterie de mon appareil a ensuite décidé de faire la morte, ce qui n'était vraiment pas malin à une heure pareille. Mais que voulez vous, c'est l'apanage des gastronomes en culotte courte.

Alors on s'est installés. On voulait aller dans la vraie tribune, celle où y'a marqué "home of the fighting leathernecks", où y'a les étudiants, et les orchestres et les symballes et Monsieur Bouglione mais on a été empêchés par des militaires. "Des militaires? comment ça? pourquoi?" et bien parce que le coup d'envoi du match se fait a coup de canon. On ne pouvait donc pas longer le canon en question pour aller dans l'autre tribune car ils n'allaient pas tarder à bouler. (steevy, c'est pour toi; non Isabelle. qu'est ce qu'on avait dit? tu as déja eu ton tour). Bon, donc nous on voulait pas attendre, on avait 83 ans alors on voulait être assis pour admirer le spectacle de lancement. Nous nous sommes donc sagement installés dans l'obscure tribune remplie de familles et de familles. ET en plus on était du côté des ennemis. La merde. Mais bon, tant qu'on voyait. Arrive alors le moment où les copains fous de foot américain ont du nous expliquer un minimum de règles, avec un "t'façon elle vont en retenir deux et rien capter du tout" savamment camouflé sous des ton et regard emplis d'une confiance a peine feinte en nos aptitudes.

Et donc, effectivement, après ce monologue limpide, j'avais bien les règles et le principe en tête, ce qui était tout de même plus facile pour apprécier le jeu. Je plaisante, j'avais évidemment rien compris. En anglais en plus, enfin c'est ingérable, c'est presque comme si un tchèque avait essayé de m' expliquer les règles de la pelotte basque. (et en basque, tiens, allez). Du coup j'ai décidé de regarder ça comme un rugby.
Et pour le plus grand bonheur des hommes, on demandait souvent des choses comme "pourquoi ils font ça?" , les obligeant à nous répondre , de manière diplomatique et bord du gouffreuse : "parce que c'est les règles". (je pense que le "bordel de merde" n'était plus si loin la 5ème fois).

Donc ce que j'ai préféré, moi, c'est les fanfares. Ils sont a moitié timbrés. Avant que le match commence ils jouent cet espèce d'hymne a la victoire, à grand renfort de trombonnes et tambours, pendant que les pom poms secouent du ponpon en criant "dobeuliou-i-aisse-ti-i-ao-enne!" (western, en fait.) Donc ça c'est trop cool. Et puis y'avait Rocky, la mascotte de l'université, qui faisait plein de tours de terrain en sautillant pendant ce temps. Eux, tout ça, ces gens, c'est les "marching leathernecks". Moi je les aime. Ils sont tout a fait ridicules mais pourtant si chouettes et si enthousiastes dans leur uniforme.




Lui c'est Rocky, la mascotte. Un grand chien a tendance bouledoguine, jaune, et, oui, forcément, verticale.

Ensuite sans prévenir, ces salops de treillis ont lancé le coup de canon, alors là on est presque morts mais heureusement non, du coup on a pu voir le match. Je comprenais pas beaucoup, mais quand même ça allait, au fur et a mesure j'ai un peu saisi les détails du jeu (parce que le principe j'avais compris, eh oh tout de même, mollo), mais j'ai simplement trouvé ça un peu...saccadé. Ca s'arrête tout le temps. Ils jouent 6 secondes, sifflet, s'arrêtent pour remettre les gens et le ballon en place, re-sifflet, rejouent 15 secondes. Bon je sais que c'est toute la particularité de ce jeu de stratégie et de finesse, mais il n'en reste pas moins que c'est lent. Alors en fait oui tout ce qui se passe au milieu est chiant, et puis par contre c'est la grande folie quand l'un d'eux finalement s'échappe et fonce à la "end zone" pour un "touchdown". Là , en bonne nouille bon public, même si je men foutais un peu je pouvais pas m'empêcher de crier et d'applaudir. Mais bon notre tribune etait tout de même assez ennuyeuse. Par contre on avait devant nous la mascotte de l'autre équipe, un bucheron surbodybuildé, une hâche à la main. Il y avait avec lui trois pom-poms et trois autres types bodybuildés. Et là où on rigole, c'est que dès que leur équipe franchit la ligne de but et marque donc 6 points, le bûcheron en question se met en position de faire des pompes, l'une des pom-pom lui monte debout sur le dos, et il exécute , ainsi chargé, le nombre de pompes correspondant au score de son équipe. On commençait a kiffer quand il y a eu 25 à 20. Tout ça est vraiment marrant a voir, ils sont hyper acrobatiques dans leur pom-pomerie tous ces gens.

Ensuite après environ une heure et demie de torture où je me suis appliquée a regarder tout ce qui n'était pas le terrain et était par conséquent bien plus drôle, ça a été la mi-temps. J'ai pas trouvé de quoi devenir fan des mi-temps de football américain sur facebook sinon j'en ferais déja partie. 25 minutes de spectacle des marching leathernecks. C'était formidable. Ah oui et y'a aussi des petits de 9-10 ans qui sont venu jouer sur le grand terrain, ainsi que des mini pompoms. Adorable.
Malheureusement après 20 minutes il a bien fallu passer a la deuxième mi-temps.

(chiant)

et ensuite ver 9h45 ça a été fini. énorme. Notre équipe a perdu. Du coup maintenant, par amour inconditionnel du jeu de mot réussi, je les surnomme "fighting loosernecks". J'ai hâte d'avoir l'occasion de faire directement part de ma trouvaille à l'un d'entre eux.

Et ensuite , on est sorti du stade et on a pu recommencer a exister et a comprendre ce qui se passait sous nos yeux.

Ah oui et j'ai oublié de raconter quel ferveur s'empare d'une tribune entière lorsque quelqu'un reçoit la pizza qu'il a effectivement commandé chez pizza hut. Le commentateur hurle que voilà la pizza, et tout le monde fait "wouuuuuuuuuuuuuuuw" et le groupe concerné se lève , se fait acclamer, récupère sa pizza et se rassoit paisiblement. C'est très rapide, très intense et fascinant.



http://www.wiu.edu/bands/ => pour vous donner un aperçu des uniformes et instruments de cette joyeuse bande de fanfarons.


Le John qui nous a arrêté parce que ses copains allaient pas tarder a tirer.
(eux ils sont derrière avec le canon, donc)

Une très mauvaise photo sur laquelle on peut cependant apercevoir quelques pom-poms et surtout, de dos, la mascotte bûcheronesque de l'équipe adverse. Plein de choses utiles, en somme.

Les trois pauvres pompoms de l'équipe adverse, et tous les joueurs de trombonne derrière a gauche, mais bon évidemment ce n'était qu'une tentative de photo en attendant de prendre un peu d'altitude, altitude dont la batterie de mon Kodak n'a jamais voulu entendre parler.

Si, elle a bien voulu juste pour cette photo. Toute l'équipe des sales blancs (ils sont vraiment beaucoup dans une équipe, il y a beaucoup trop de choses a regarder dans ces stades. y'a toujours pleins de joueurs qui courent partout, en plus de tous les divertissements alentours, c'st une torture) qui nous on battu. Mais bon, nous nos couleurs sont plus stylées. enfin surtout le short couleur or, parce que j'aime pas le violet. T'facon on s'en fout puisque j'ai pas reussi a prendre de photo de notre vraie équipe. :)

Je m'arrête sur ce déastre photographique (et sur cet italique, mais j'arrive pas a l'enlever il est coincé) et vous embrasse.


Fausse alerte j'ai usurpé quelques photos:

Le camp ennemi et le panneau de score, qui ne nous ont ni l'un ni l'autre épargnés hier.

une partie de mes copains de la fanfare

Des américains qui s'apprêtent à se foncer dedans pour que le jeu s'arrête a nouveau.

vendredi 11 septembre 2009

go



Le lundi, on a pris des chemins différents.

Nous, les filles, la minorité, on a décidé de visiter le musée d'art contemporain.
Les mâles, de leur côté, partaient a la conquête de tous les lieux sportifs de la ville. Barbant.

Donc le musée. Génial. Il y avait plein de tableaux tout plein de couleurs dingues, très perruches, comme j'aime (vous allez voir je suis pas si mauvaise en matière de critique d'art, j'ai, comment dire, je crois que je sais trouver les mots, le vocabulaire approprié, peut-être , je ne sais pas), avec des ronds, des carrés, et de préférence des choses qu'on ne comprend pas.

Mais le meilleur, c'etait l'exposition temporaire. Un truc de taré. Y'avait une salle avec un ventilateur accroché a un fil lui même suspendu au plafond, et ce fil tournait, faisant tourner le ventilateur tout autour de la salle à hauteur d'épaule de Michael Jordan, approximativement. Ca servait a rien, mais c'était hypnotisant.

Il y avait un grand couloir éclairé uniquement de lumières oranges, ce qui créait une impression de vieux, c'etait étonnant, c'est comme si on voyait tout le monde en sépia, et du coup on se sentait pas dans la vie réelle. enfin bref. Et un autre truc qui nous a beaucoup plu, un vaste cercle blanc dans lequel on entre, puis observe le blanc passer de couleurs vives en couleurs vives. moment fort: se coller le visage contre le cercle en question, et laisser défiler les couleurs. La c'est pareil, tu sais plus que t'existes. Bref en tout on a du y passer quelque chose comme 4h. Parce qu'il y avait le magasin aussi après, avec un nombre impressionant de truc loufoques, fascinants et hyper chers.



Nous devant le cercle blanc quand il était rouge.


L'étrange effet rendu par les néons orange. Mais bon c'est plus flagrant en vrai. Si, sérieux, en vrai c'est pas pareil, mais arrêtez.


Ma face dans le O du Now du fabuleux Museums are NOW que formaient de loin les marches du musée. (tellement relou comme légende )

Le musée

L'après-midi, où ce qu'il en restait, fût essentiellement consacré au shopping. Ba oui, il était temps, aussi. Bon donc là c'est simple: tous les magasins ici sont en [le contraire de modèle réduit]. A chaque fois c'est a peu près deux ou trois étages blindés de vêtement très colorés et très cool, et de lunettes de soleil très colorées et très cool, et d'écharpes très colorées et très cool. Quelque chose comme mon paradis, en fait. Bon, j'ai quand même été a peu près raisonnable, mais j'ai acheté des choses que j'aimais. Ca m'a permis de comprendre ce qu'est la vie hors taxe. Enfin la vie en milieu d'affichage hors taxe. Enfin en gros on prend 7 dollars dans la figure en arrivant en caisse. Moi, crétine de service, la première fois, j'ai demandé (poliment, mais fin prête a m'insurger) , persuadée que la vendeuse ne m'avait pas compté la reduction ou autre. Elle m'a regardé comme un lièvre élimé: "It's because of the taxes". "oh , of course, how stupid i am". erf.

Donc tout ça était très cool. Le soir on a mangé chez Hooters, fast food connu pour ses serveuses en micro short orange. Forcément. Cependant je ne blâmerai pas cet endroit, qui en plus d'être chaleureux est le seul endroit où j'ai pu boire une bière parce que la serveuse n'a pas demandé une seule carte d'identité. Wouhou.

Ensuite nous sommes retournés a Navy Pier, au bord du lac, où se donnait un feu d'artifice. C'était beau. On était assis au bord du quai, et on regardait . En plus on était les seuls installés à cet endroit, ce qui nous permit d'éviter l'éventuelle désagréable compagnie de 7 couple et 13 familles pariant sur un bouquet final à chaque feu tiré. (on est bien d'accord que c'est la chose la plus insupportable de la planète en matière d'observation de feu d'artifice, non?)

Après on est rentrés a l'hôtel en marchant. On faisait ça tous les soirs. Au bord du lac. On mettait a peu près une heure et demie, mais bon on s'en lasse pas. Enfin mes pieds, si, ils ne savaient plus vraiment qu'ils existaient ou même avaient un jour existé, lorsque nous sommes enfin arrivés a l'hotel. On a très peu pris le métro pendant ce week end, et la ville est vraiment très étendue, je pense qu'on a marché l'équivalent de 25 kilomètres dans le week end. :)

Bon et puis le lundi, on a un peu fait la grasse matinée, je dois l'admettre. Puis nous avons continué le shopping, avant de finir chez Gino, la plus traditionnelle et ancienne pizzeria de Chicago, réputée donc, comme d'autres, pour sa "stuffed pizza". Alors bam, une autre stuffed pizza . L'endroit est intéressant, car depuis l'ouverture la tradition veut que tout le monde écrive ce qui lui passe par la tête partout, sur les murs, les banquettes, le plafond. Alors y'a a peu près mille ans d'écritures sur les murs du restaurant. (approximativement quoi, sachant que cette pizzaria fut , après le Colysée, le second projet entamé par Ramsès II lors de son règne sur l'égypte ancienne, oui ça nous met a peu près dans ces eaux la (comme émile?) )
Pour ma part, j'ai écrit mouton.

Ca donne ça:


Si je met celle là c'est, d'une part, et avant tout, parce que tout le monde y est si réussi, et si détendu, et d'autre part, pour que vous apperceviez l'état des banquettes.

Et ici l'état général du restaurant. J'ai kiffé.


Après on est rentrés à l'hôtel. On a enfin réussi a payer notre dû, mais ce fût tout de même une lutte de trois jours. Et le lendemain matin, debout a 5h pour attraper le train de 7h, et rentrer somnolamment sur Macomb. Enfin on a fait comme tout le monde, en fait, on est arrivé en avance et on a attendu le train sur le quai ; on a rien attrapé du tout, mais bon ça sonnait plus aventureux. Et retourner en cours. (suite de "sur Macomb", auquel la conjonction est liée, suivez). Et étudier, donc. Eh oui, que voulez vous, l'avenir appartient à l'argent du beurre, comme on dit. Ou a Riri, Fifi, et Loulou, je sais plus trop bien. m'enfin vous saisissez le concept.




jeudi 10 septembre 2009

Ca



Samedi 05/09/09 : on s'est levés tôt , vers 9h. On a pris le petit dèj, compris dans le prix de la chambre. En fait c'est simple, y'a un grand hall avec des tables, et puis une cuisine avec des grands sachets de brioches parfois un petit peu moisies mais juste au niveau des coins, il suffit de gratter, on chipote pas non plus ,non non eh. Alors on se sert en brioche, on la fait griller, on choisit entre infâme beurre blanchâtre-sans-sel-pré-fondu ou bien de la confiture. Et aussi y'avait des grands thermos de café. Enfin de jus de poudre de café. Et puis pour le jus d'orange on pouvait toujours brosser Martine.

Après on est partis a pieds pour Lincoln park, a quelques centaines de mètres de notre hotel. c'est beau, et il y a un zoo gratuit. Alors on s'est pas ratés. Un zoo de ouf. On a vu un ours polaire. Et des pingouins. Et des phoques qui n'étaient pas là. Pour le reste, c'était un zoo très ordinaire, on va avoir quoi on va avoir de la girafe, de l'hippopotame (qui n'était pas là non plus), du rhino, du tricératops..je vous fait pas la liste complète.


Puis direction le Lac Michigan, un peu LE truc de Chicago, la particularité/zone d'activité/attraction de la ville. Et en effet, ça valait son pesant de cacahuètes, comme disait le Colonel Moutarde lorsqu'elle lui montait au nez.




Le lac, un espagnol, et de la brume

Port de plaisance sur le lac, devant des buildings tranchant la brume de leurs cîmes acérées. (quoi?)


Viv's et moi-même, en pose japonaise devant le lac.

C'est plutôt joli ça, non? C'est la rivière qui traverse Lincoln Park.

Et ça, un aperçu de Lincoln Park, où on trouve a peu près 7 écureuils au mètre carré de jour, 9 lapins au mètre carré de nuit.


Le lac est gigantesque, et très brumeux, on voyait pas grand chose. Et ça fait peur. Pablo s'y est baigné, moi j'aurais bien aimé mais ça sentait vraiment trop le monstre a trois têtes ou la baleine blanche égarée. j'ai pas pu. Le lac est bordé de longues plages, avec même parfois des palmiers, en fait ils ont complètement une vie Miamiesque ces gens, en été. Il fait quelque chose comme 30°, c'est même mieux qu'une Bretagne sous canicule.
On a donc marché tooout le long du rivage, lac d'un côté, buildings de l'autre, jusqu'au pôle d'activité du bord de lac: Navy Pier, un complexe où se trouvent des restaurants, des vendeurs de glaces, de nombreux départs pour des visites en bateau, ou encore des embarcadères pour les bateau-taxis, très pratiques. Alors nous, pas cons, on a pris un bateau taxi pour se rendre dans le centre, ce qui nous a valu par la même occasion une visite en bateau. Bah oui. Economie de 20$, et Bruce Springsteen hurlant dans les enceintes à la place d'un guide nouille et chiant. Alors, c'est pas un beau compromis ça?


Au bord du lac, quand on se rendait vers la plage. Je ne sais pas pour quelle raison je suis en mouvement.

C'est beau hein?

Le miami de Chicago, avec un peu plus de vent, parce que bon, le surnom de Chicago c'est quand même la "windy city", après tout. Faudrait voir à pas l'oublier.

Pourquoi se rendait -on dans le centre? ==> pour visiter le centre, pardi! et surtout, parce qu'on voulait se rendre au sommet de la Sears Tower, plus haute tour des USA ou presque (ces trucs à la guiness book se jouant toujours à coup de millimètres ou d'antennes tv) , d'où l'on a un point de vue sur tout Chicago. Mais pour cela on préférait attendre la nuit, c'est le plus impressionant, alors en attendant on a découvert le centre en mettant un pied devant l'autre, pendant encore quelques heures (qu'eeeest-ce qu'on a pu marcher pendant ce week end).
On a passé beaucoup de temps dans Millenium Park, plein de constructions touristiques et ultra-modernes, ça m'a beaucoup plu. Regardez:



La "Crown foutain", composée de deux grands blocs de pierre dont l'un est imprimé d'un visage, dont la bouche s'ouvre approximativement toutes les minutes pour laisser place a un grand jet d'eau horizontal. Tout le monde patauge joyeusement la dedans.


Nous , bande de joyeux drilles, devant le théatre/concert de millenium park.

"The bean", le grand flageolet métallisé dans lequel je vais vivre.

Le côté ludique du bean. Ba oui, on peut se prendre soi même en photo avec toute la ville derrière, et s'amuser beaucoup a prendre des photos étranges où on est en double. non vraiment qu'est ce qu'on peut rigoler en fait, dans un haricot. J'ai complètement changé de point de vue sur cette catégorie de légumes.

Le point de vue à la sortie de la promenade serpenteuse (ou du chemin Poufsouffle, comme on veut) aménagée dans Millenium Park.




Après, le soleil commençant paisiblement à descendre dans le ciel, nous rejoignons Sears Tower, pour trois bonnes heures de file d'attente. Mais après c'était magnifique. En plus ils ont installé une sorte de petite cage entièrement en verre qui dépasse du batîment pour faire en sorte que nous soyons directement au dessus du vide. Ca c'était flippant, et cool. Mais bon, y'avait plein de chinois qui prenaient des photos (loin de moi l'idée de stigmatiser qui que ce soit) et l'espace dans la cage en verre est relativement réduit alors ça perd vite de son charme. Mais vraiment, c'est beau, et surtout on réalise vraiment que la ville est quelque chose comme gigantesque.


La partie buildings de Chicago. Histoire de montrer que c'est vraiment une espèce de ville avec plein de lumières et des longs longs immeubles. (les photos sont moyennes, entre la vitre et l'obscurité j'ai eu beau tester toutes les options de mon super nouveau kodak, rien a faire)

La même, prise grâce a l'option "feu d'artifice" de mon kodak. Ca ferait avaler son Nikkon a plus d'un Yann Arthus Bertand mais moi je trouvais ça pas mal.

Le reste de la ville. Le sommet de l'immeuble est une grande baie vitrée circulaire, d'où l'on voyait ce paysage de tous les côtés. Avec plein plein plein de voitures. oh oui, qu'est ce qu'il pouvait y'en avoir, des voitures. Pauvre , pauvre couche d'ozone.


Bon ça commence à devenir mortellement long, je crois que j'arrive pas a résumer la vie.

dernière chose avant de passer a Dimanche dans un autre article, pour finir de vous permettre de décéder tranquillement, le soir on a mangé la FAMEUSE "stuffed pizza" de Chicago. Ca ne s'explique pas, ça se regarde, alors regardez:


Voilà (ah tiens, du bleu) . Sérieux j'plaisante pas, a chaque fois que je met une photo de bouffe ça passe au bleu. Bref donc oui c'est comme une immense tarte, mais composée de la même manière qu'une pizza. Et c'est terrifiant, je luttais dès la seconde part. On les choisissait toujours pour deux, s'enfiler ça seul est vraiment de l'ordre de l'impossible. Bon , les mâles du groupe nous ont quand même offert de la belle performance. Mais je sais pas comment ils ont fait.
Par ailleurs dans ce restaurant, et pour mon plus grand bonheur , le coca coulait a flot. Ils amènent une carafe par minute, a peu près. (mais promis c'est la seule fois ou j'ai bu du coca pendant un repas, mais bon aussi c'était trop tentant).

Chi


Bon ca y'est, j'ai arrêté de rattraper toutes mes foutues lectures en retard, je vais pouvoir raconter Chicago, ce qui est tout de même bien plus chouette.

Vendredi 4 Septembre 2009, 16h15: après avoir fait le plein de chips et de boissons, nous embarquons dans un des deux cars qui reliaient en ce jour Macomb à Chicago. Le premier car était rempli, du coup on a eu le second pour nous tous seuls. Nous étions finalement six (je vous la fait plaque d'immatriculation) : Vivian (Aust), Sebastian (Ger), Nick (Dan), Pablo (Esp) , et Thales (qui n'a rien a voir avec la multinationale) (qui n'en est peut etre pas une d'ailleurs j'en sais rien) (bref: Bresil). Thales on le connaissait pas trop , mais il avait voulu venir et puis il avait l'air cool, et finalement on en a un peu chié, mais je ne détruirai personne publiquement en ces pages.


Le car dans la brousse illinoise.


Après quelques 5 heures de cars, nous sommes arrivés a Chicago Midway, le second et petit aéroport de la ville. On a pris le métro, puis un autre, puis on a marché pour finalement arriver a l'hotel. Qui était en travaux, et donc des plus accueillants, à grand coups de placoplâtre et de rideaux plastifiés. Les gens de la réception, que nous avons découverts un par un jour après jours, étaient tous des crétins jamais au courant. Ainsi en ce premier soir, comme le monsieur a salopette derrière le comptoir trouvait pas comment diviser le prix global pour nous faire payer individuellement il nous a juste filé les clefs. Alors on a couru découvrir notre suite.

Regardez:



Ah. La douche. Vous devinerez jamais quoi: elle était froide 79% du temps. si, sérieux. Promis. Même parfois l'eau voulait plus arriver. Enfin ça ça n'arrivait qu'une fois que nous avions pris le soin de bien faire mousser notre masse capillaire à grand renfort de shampoing évidemment, sinon c'est pas drôle. Mais bon, c'était pas si terrible. et puis, une fois, j'ai eu de l'eau chaude. Et puis a la fin, un rhume. (merci pour l'Actifed maman)


Notre riante chambrée. Vous ne manquerez pas de noter les nombreux plafonniers d'où la lumière, heureusement, abondait, ainsi que la douceur printanière des aquarelles ornant les murs. Le plafond, rassurez vous, n'avait rien d'un plafond dallé de classe d'SVT, contrairement a ce que la photographie pourrait laisser penser. Eh ça va oui, notre chambre était pas a 30 $ la nuit non plus. ah oui, si.


C'était donc une grande chambre originellement organisée pour huit personnes. Ce qui nous donne 4 lits superposés. Pour ceux qui se posent la question moi je dormais en haut. Je préfère. On pouvait jouer au chimpanzé en passant de lit en lit, non c'était vraiment hyper bien fait.

Donc. Bon quand on est arrivés a l'hotel il était déja facilement 23h30, alors après on a juste fait un tour, mangé un hamburger (on voulait manger une pizza mais c'était fermé, à 00h10, ah après ils peuvent toujours se la ramener avec leur "chez nous c'est toujours ouvert", ces américains. ah non mais jvous jure) et on est rentrés dormir.



Les amis, qui fêtent gaiement leur 84ème hamburger du mois.

Une photo floue pour vous montrer le vieil "elevated train" de Chicago, ici le métro est en majeure partie aérien.


Le hall de l'hotel. A droite, hors cadre, l'aquarium à crétins, intelligemment camouflé par ces derniers sous l'appelation "Desk". Mais on y croit pas, nous.


mercredi 2 septembre 2009


Aujourd'hui, pour le dîner, on a essayé la seule cafétéria qu'on avait pas encore ______ (verbe "essayer"; participe passé) sur le campus . Celle qui se démarque par son vaste buffet asiatique.

Alors du coup j'ai mangé chinois, regardez:



Mon plat chinois, ou japonais, ou les deux. Sûrement les deux d'ailleurs.
(la légende s'inscrit automatiquement en bleu quand on parle de nourriture asiatique, j'y peux rien moi)
C'était formidable: on saisit un petit bol, que l'ont remplit des légumes de notre choix, puis on s'empare d'un autre petit bol, qu'on remplit de riz, puis on donne tout à une cuisinière aux yeux bridés qui nous demande d'abord comment on va puis si on veut du poulet pané. Elle cuisine tout dans un grand wok devant nous, puis arrive à la question cruciale (encore plus ici) : quelle SAUCE? j'ai pris la "sweet and sour sauce".
Et shloueurf, ça fait tout sauf des chocapic mais c'est bon quand même.


Par ailleurs, j'ai réalisé mon premier essai ce soir. En sciences-politiques. On devait repérer un évenement plus ou moins en rapport avec la politique (heureusement que ce terme n'est pas l'un des plus larges de la planète, sinon on aurait aucun cadre) dans le New-York Times ou le Chicago Tribune, les seules sources autorisées, et le relater puis le relier au contenu du cours puis donner notre opinion, le tout en l'espace d'une page. Alors j'ai fait ça. Sauf que j'ai un peu dépassé, mais pas trop. J'ai mis un temps fou a faire cette merde, parce que c'est bien plus stressant en fait quand je sais que je vais avoir a faire à la correction d'une vraie prof américaine qui me considérera comme une étudiante lambda qui, a priori, par la force des choses, parle anglais couramment. Alors du coup c'est limite si j'allais pas vérifier que le verbe avoir se traduisait bien par " to have" . J'ai fait ça dans l'infâme laboratoire informatique plein de superbes Mac tout blancs que nous avons a notre disposition 24h sur 24 au rez-de-chaussée -trop ouf la vie ici- et où les impressions, je ne comprend toujours pas par quel miracle financier, sont gratuites. et RECTO-VERSO. Non sérieux , vous devriez voir ça.



patrick-sabatier: non, je n'ai pas rien à raconter.

mardi 1 septembre 2009

Article



Aujourd'hui, j'ai acheté un nouvel appareil photo, car tout de même l'ancien avec cet écran blanc c'était plus possible, il faut que je cadre mes photos. Et maintenant, c'est mieux.
Et je l'ai eu pour seulement 139 *1 (je vous laisse simplifier) / 1.422, c'est à dire 97.74965 €, formidable. Après 7 exposés ratés, je commence enfin à apprécier les taux de change.

Regardez plutôt, c'est probant:
(sans compter que les photographies sont d'un intérêt plus que majeur en matière de matière)




Une maison de Macomb, prise depuis le bus, que dis-je l'UNE des lignes de bus du vaste réseau de Macomb, grâce à l'outil "réduction du flou" de mon nouvel appareil photo, "pour réduire les effets dûs aux mouvements du sujet".

Je l'intitulerai: "Coucher de soleil sur un campus voitureux"


Quant à celle ci, je l'intitulerai : "Coucher de soleil sur un campus voitureux"

Ici au cours de l'une de nos réunions du soir, dans l'un des "residence hall" de l'université. En l'occurrence c'était ce soir, et j'ai découvert ce hall, et j'ai décidé que c'était mon préféré. Y'a cette grande pièce, qu'évidemment la photo ne matérialise absolument pas , plutot cette immense salle d'ailleurs, circulaire et vitrée, d'où l'on voit tout le campus et dans laquelle sont installés d'adorables petits salons privés, comme visible ci-dessus. J'ai bien aimé.
Y'a le magasin juste à coté, alors on achète des chips et on les mange devant le parking étoilé.
C'est un peu comme le paradis.




Bref, c'est important que je puisse prendre des photos aussi réussies que ci-dessus, parce que ce week end, pour le "Labor Day week-end", qui implique un lundi férié, on part pour Chicago.
On a réservé une chambre dans un hôtel qui se situe a priori dans le centre ville (pour peu qu'il y en ait un, m'enfin en ville et pas trop loin de tout, disons) . Une "shared room", pour 8, comme ça on rigole et on paye pas cher. Enfin on espère qu'on a vraiment une chambre, car tout le monde a tellement pas arrêté de changer d'avis quand à sa participation au voyage qu'on a annulé/réservé quelque chose comme 463 fois. Mais cette fois, c'est bon.

Et puis comme on voulait pas s'arrêter d'être des cas sociaux tout de suite, on a pas réservé le train en même temps que l'hôtel, et hier , me rendant hasardeusement sur le site de la compagnie de trains (on aura tout vu, parfois je pense à des trucs) , je me suis aperçue que les trains étaient complets pour vendredi. fuck. Alors branle-bas de combat, conseil de discipline et émission du règlement suivant: on doit trouver un bus. Parce qu'on voulait pas rater des cours en partant le jeudi, étant donné qu'ils ont tendance à être fous ici quant à la présence en classe.
Alors on a cherché un bus. Qu'on a trouvé. On part vendredi, à 4.15 de l'aprem, et on arrive..ààààà ..21h30 . Un ravissement général. Il nous manquait plus qu'un road trip. :D

Alors voilà. Je vous raconterai.

D'ici là je dois travailler. J'ai plein de devoirs ici, ils ont tout le temps des devoirs, et plein de micro-exams, ils pourraient pas avoir juste des partiels et deux exposés dans le semestre comme tout le monde, non.