Mon titre est même pas une blague. C'est une activité reconnue et je me suis inscrite dans une équipe.
Je racontais plus rien j'en suis consciente mais là l'anecdote en vaut clairement la mimolette.
C'est au beau milieu d'une soirée sombre, pluvieuse, et oisive (tropical) comme seuls l'Illinois>>Macomb peuvent en offrir, que le miracle eut lieu. Trève d'introduction. Mélanie et moi nous rendions donc , après un meeting revigorant (que je pourrais raconter là tout suite dans une digression bienvenue qui reporterait d'autant plus le CLOU du récit). Tiens c'est ce que je vais faire en fait. Il y avait donc eu, en fin d'après midi, ce meeting pour lequel Leo, notre coordonatrice ISEP adorable, germanisante et allumée, nous avait sollicités, afin que nous venions expliquer notre pays à des étudiants d'ici qui s'y rendent le semestre prochain. Comme on est sympas et que, comme d'hab, il y aurait surement des chips et de la limonade, nous nous sommes grâcieusement portés volontaires. Après avoir assisté à la fin de leur mise en condition de pré-départ, qui consistait en quelques rappels enthousiasmants concernant le visa, le harcèlement à caractère racial, le choc culturel et le terrorisme, nous dûmes donc nous confronter à nos équivalents américains. Evidemment un seul partait pour la France, et il était peu bavard. Il "euuuh ne savait pas trop vraiment quoi me demander" et "eeeuuuh allait a l'université Pul Cezaine, de Ax em Pwovènce" et est-ce qu'il y avait moyen de jouer au foot là-bas? bon. oui. Alors après j'ai essayé de faire la conversation, en lui racontant ce qui me traversait l'esprit à propos de la France. Alors je lui ai appris qu'on faisait la bise, que les gens du Sud avaient un accent, que nous n'avions globalement emprunté aux américains que Mac Do et Subway et que pour le reste il devrait prendre sa carte à la Mie Câline, et que Paris c'était bien. Ah il était drôlement content le monsieur. Bon non il s'en fichait en fait. Alors j'ai repris de la limonade, des tomates cerises, et la carte 1 pizza achetée- une pizza offerte qu'on nous a cédée en remerciement, puis j'ai quitté l'endroit.
C'est alors que je retrouvai Mélanie pour aller manger. On approche. Donc nous nous dirigeons vers la cafétéria, où je commande un indian fried bread avec de la viande et des végétabilités. Je passe à la caisse, et la une une jeune membre du staff violet me héle (?), des ours en peluche à la main: "try gobbler bear toss, you have to get 2 of them in the basket there and then you have candies in it (pointant du doigt d'étranges ballons de football américain en plastique disposés sur la table)". Bon ba je suis amoureuse. Alors je fais part de ma volonté de lancer des nounours à Mélanie, qui adhère directement, nous nous empressons de consommer notre bien alimentaire avant que la cafèt ne ferme et fonçons au stand des ours. On avait le droit à 6 ours.
Comme ça, les gobbler bears:

On se plaçait derrière une ligne au sol, et une longue table nous séparait ensuite d'un panier à linge surélevé en hauteur dans les airs. (oui vous l'aurez compris , il était vraiment vraiment au dessus du niveau de la mer) Et bien ça n'était vraiment pas d'une facilité à défriser un caniche, comme j'avais pourtant pu le croire. Sachez donc, dans l'hypothèse où vous y seriez un jour confrontés, que le teddy bear dévisse vers la droite. Après quelques essais non concluants qui m'ont permis de remarquer cette tendance, j'ai décidé d'y adapter la direction de mon tir, en déviant un peu mon lancer d'origine vers la gauche afin qu'il revienne à point. (puisque rien ne lui servait de courir). Bref. J'en ai mis un! Le dernier. Heureusement, comme j'avais participé et que j'en avais mis un, la dame m'a autorisé à prendre une récompense quand même.
J'ai donc gagné ÇA:
Ma récompense, telle qu'elle m'a été remise.
Ma récompense , fabriquée.
Le fameux distributeur de M&Ms. J'étais si ravie et enjouée, après. Et puis rassurez-vous, comme je n'ai pas cette fâcheuse et ridicule tendance à baptiser les choses inutiles de la vie, je ne l'ai pas appelé Tom. Bref laa vie était belle, comme le film mais en moins triste. Jusqu'à ce que je recommence à réviser ma sociologie du moins.
Quoique non, puisque même mon livre de sociologie m'a fait les meilleures blagues du monde. (Comment ça? elle se fout de nous? des blagues? ils en foutent vraiment pas une ces américains ou quoi?) Non mais c'est parce que mon livre pointait le caractère variable de ce que l'on définit comme la déviance, et prenait l'exemple des lois propres à certains états ou villes des Etat-Unis. Par exemple, à Juneau, en Alaska, on ne peut pas entrer chez le barbier avec son flamant rose. A Normal, Illinois, il est interdit de faire des grimaces aux chiens , tout comme il est interdit, à Zion, de leur faire fumer le cigare. Par contre, on peut tirer la langue à un hamster qui finit notre pétard, visiblement. Comme quoi, il y a toujours un "bright side", des lois qui au premier abord paraissent démesurément répressives laissent, en contrepartie, une entière liberté d'agir dans les situations de la vie privée qu'elles ne visent pas. (Thierry, 47 ans, buraliste, titille régulièrement le conseil municipal de sa commune sur l'applicabilité des réglementations en vigueur) A Rockville, Maryland, on n'a pas le droit de jurer au volant sur la quatre-voies. J'imagine que du coup, on peut dire "ta m*** en short" au motard sans scrupules qui nous double au carrefour de l'épicerie et du supermarché du centre ville.
etc etc etc.
Il y en a approximativement cent treize mille deux cent quatre (j'ai oublié où on met les tirets alors je m'abstiens) : http://www.dumblaws.com/
J'ai bien ri, en tout cas. La France est également mentionnée, mais bon en toute objectivité il faut admettre qu'on a été nettement moins prolifiques en matière de dumb laws. Bon, ok, on ne peut pas appeler notre cochon Napoléon. C'est handicapant, mais on peut toujours s'en sortir avec Bonaparte, qui n'est pas si mal non plus.
Quand je serai grande, je veux être une dumb députée. Allez, dis oui, dis oui.
Ravi de te relire, j'étais un peu en manque... c'est ça les abonnés. En bonne intellectuelle européenne, tu devrais maintenant poster sur pourquoi ce silence, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi... (je ne connais plus la suite). JP
RépondreSupprimerJe l'ai retrouvée !
RépondreSupprimerNous,
C'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup
Notre amour qu'on croyait petit
A grandi quand tu est partie
Grandi comme une déchirure
Comme une blessure
[ REFRAIN ]
[ Mais pourquoi (pourquoi)]
[ Pourquoi (pourquoi) ]
[ Pourquoi (pourquoi) ]
[ Pourquoi le silence ]
[ Pourquoi (pourquoi)]
[ Pourquoi (pourquoi) ]
[ Pourquoi (pourquoi)]
[ Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ]
C'était comme un défi au temps
Le printemps avant le printemps
Un chemin qui va n'importe où
Mais semé de roses partout
Nous c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours
J'en rêve et j'en crève
[ REFRAIN ]
C'est un cri arraché au ciel
Un rayon qui manque au soleil
Quatre lettres me rendent fou
Et dans ton couplet tu t'en fous
Tu t'en fous
Je suis seul à nos rendez vous
Mais parfois dans mes rêves flous
Une voix de je ne sais où
Me parle d'espoir et de nous
Nous c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours
On peut appeler un Cheval Rimzy à Macomb Resort?
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