Ces jours-ci, nous avons un sujet de conversation favori. Demander à Yumi et Saki, les deux japonaises, de prononcer les plus simples des bruits / onomatopées du quotidien. C'est vraiment drôle, ils n'ont pas du tout les mêmes sons de référence que nous.
Je choisirai mes exemples dans la catégorie du cri d'animal, de loin la plus réussie.
Le chat fait "nia".
Le chien fait "owof" (bon, ça passe)
Le train, (cette étrange espèce animalière occupant les prairies du nord de la SNCF) fait "gwalan gwalan" quelque chose comme cela.
Les autres ne me reviennent même pas. Je les ajouterai plus tard, car il y en a de très étonnants.
Mention spéciale pour le cochon, notre débat premier: au Japon il fait manifestement "Bou-Bou". A l'écoute de quoi les anglophones s'esclaffent, pour mieux nous annoncer ensuite que pour eux il fait "oïk".
Ca n'existe pas. Et on a beau s'efforcer de leur demander si ils ont vraiment déja entendu un vrai cochon faire son véritable bruit et si, LE CAS ECHEANT, ils confirmaient pour autant leur version du dit-bruit, la réponse est toujours oui. Pablo, qui est espagnol, et moi-même, en tant que voisins européens à bases culturelles communes ( voir "L'Europe, de la civilisation à la construction d'un objet politique") sommes tout simplement dépités, accordés que nous sommes sur le fait qu'un cochon ne se contente que de sortes d'ignobles éructements/éructations (ou tout autre éventuel synonyme absent du petit Larousse) qu'il est même impossible de transcrire. Allez, disons "gnrrrrrflgr".
Par ailleurs, aujourd'hui j'ai fait et REUSSI ma première "laundry". Ca paraît d'une évidence à décorner les boeufs, mais pas pour moi, en fait. :) Je ne fais jamais de machines, et encore moins sais-je comment m'y prendre quand les instructions sont en anglais. (et qu'il n'y a même pas de degrés) . C'était une sorte de petit bonheur de sortir, dans un premier temps, l'intégralité de mes vêtements du tambour (on dit tambour?) dans un état normal, puis, oui oui oui, puis, du sèche-linge. Alors là. Ca valait un bon Nelson Monfort assistant à une victoire française du concours de l'Eurovision. Ou tout autre ravissement de cet ordre. Bon c'était pas si sec, mais sur le principe, on y était.
Je crois que le oïk correspond, en français, au cochon qu'on égorge.
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