Ca y'est je viens de créer un blog. J'ai choisi un modèle aux couleurs de la ville, pour rendre hommage à la riante petite bourgade de Macomb.
Non pas du tout en fait. Je sais même pas si la ville a une couleur. Par contre l'université en a. Parce que je suis aux Etats-Unis, en Amérique, comme dans les films. Donc ouais, ouais, j'ai un sweat "WESTERN ILLINOIS UNIVERSITY". Mais bon.
Je suis arrivée il y a une semaine, de nuit, dans un grand, vieux, mais néanmoins "agréable" train de campagne . ah non en fait pas agréable, il faisait tchou-tchou (mais pour de vrai, moi je croyais que jamais un train n'avait fait tchou-tchou, et encore moins que certains le faisaient encore) toutes les 6 minutes approximativement, ce qui avait quelque chose d'irritant après 8 h d'avion et 4h d'attentes du dit train à la gare de Chicago. (j'avais eu le temps d'y regarder trois buildings, un taxi jaune, et d'y acheter une bouteille de 60 millilitres de coca-cola, good job) Donc oui j'en étais au train. Alors du coup, comme c'était la nuit, y'avait très peu de lumière et puis ce train était malgré tout un peu glaucque et je me suis vite dit mon dieu , on m'emmène vraiment dans un trou sans vie. Mais en fait c'est très cool ici, pour le coté trou on reste dans le vrai, mais par contre ça vit beaucoup. Je suis donc sortie du train, ou plutôt j'ai dévallo-ripé, munie de mes 40 kilos de valises, les trois hautes marches qui me séparaient du quai. Un type était venu nous chercher. (nous parce que y'avait aussi un danois et un kenyan, c'était une petite voiture du monde, en fait)
On a débarqué au "temporary housing". Bon ba je vais encore être obligée d'utiliser l'adjectif glauque. Des chambres plutôt grandes, mais avec peu de lumière, du mobilier sombre et triste, et , cerise dans la botte de foin, une roomate chinoise-que-je-comprenais-ni-son-nom-ni-rien-de-ce-qu'elle-essayait-de prononcer-en-fait. Je devais y passer une semaine, le temps de la semaine d'intégration/orientation de nous, pauvres crétins d'étudiants étrangers qui comprennent rien a l'Amérique.
C'était une semaine répétitive mais chouette. Tous les jours, il y avait un petit déjeuner organisé à 7h30, autant dire que je n'en ai expérimenté qu'un, le jeudi, seul jour où j'ai finalement/miraculeusement réussi à me lever. Après le matin on avait toujours a peu près un truc chiant vers 9 ou 10h, de type insciption-remise de t-shirt, divers discours de divers responsables de divers départements. Ensuite on avait toujours un pique-nique pour le déjeuner, dans différents endroits, mais c'était jamais très sain, ca se résumait a des hamburgers. Ce que, pour équilibrer, nous mangions le soir également. Mais j'y viens. Et il faut savoir que bien souvent l'activité du matin était clôturée vers 10h30, ce qui nous laissait de bonnes heures et demies à n'avoir aucune idée de ce qu'on pourrait faire , sachant que le campus n'était pas encore dans sa phase de réelle activité, les cours n'ayant pas débuté. Alors on traînait dans l'herbe, et puis on achetait des sodas, ça passe le temps.
Après , l'après midi, on avait peu de choses a faire, car c'était beaucoup d'administrativités en matière d'inscription et de choix des cours, mais pour ceux qui étaient passé par ISEP l'organisme d'échange, tout était déja fait. Donc on s'appliquait à ne pas faire grand chose, jusqu'à 6h, heure du dîner ici. Alors a 6h nos sympathiques responsables, qui étaient d'ex étudiants étrangers qui sont a présent en 4ème ou 5ème année ici, nous chargaient dans d'adorables petits vans blancs, et nous emmenaient dîner au buffet asiatique, ou dans un resto mexicain, ou dans un des 435 restaurants à hamburgers. Pour finir, nous avions des "sorties glace" ou des soirées chiantes ou on rencontrait le staff de l'université, et parfois des teufs chez un de nos responsables, ce qui était nettement plus drôle parce qu'il y'avait des gens sympas et des grands GOBELETS ROUGES. Dans la catégorie soirée chiante avec le staff de l'université, il y a eu cette soirée , qui n'enthousiasmait personne mais où tout le monde est allé en raison de la "free food" , où nous etions une soixantaine installés sur plein de grandes tables parallèles, et où on a du chacun se lever pour se présenter aux autres. C'était si long et si emmerdant.
Le jeudi, on a déménagé de l'immonde-darky-residence hall et j'ai emménagé dans ma chambre définitive. C'est beaucoup mieux, c'est le batîment le plus récent, alors le mobilier est très neuf (je pensais jamais donner ce type de détail un jour. "le mobilier est très neuf". n'importe quoi) et surtout, on a une vraie salle de bain, qu'on partage seulement avec une autre chambre. alors y'a un vrai lavabo, une vraie glace, et une douche normale. Ca c'est du confort. J'ai une roomate, américaine, avec qui je partage la chambre, elle s'appelle Brittany et elle est de Chicago. Fou. Elle a amené plein de choses, on a une immense télé, un mini frigo, et la radio, une sorte de mini-suite royale en fait.
On marche toouuuuut le temps. Le campus est assez grand, et les batîments ou vivent les étudiants relativement éloignés les uns des autres. Ma résidence est très chouette, mais assez éloignée du "centre", alors que ce soit pour aller en cours où aller trainer dans les chambres des copains, c'est de l'ordre de 10 ou 15 minutes de marche, a peu près mille fois par jour. Bon pour les fessiers, en somme. D'ailleurs il y a une gigantesque salle de sport, et une piscine , et tout ça, alors je vais pouvoir faire plein de sport, quand j'aurai acheté les baskets que j'ai évidemment oubliées en France. Bon, "plein de sport", je m'entends. du sport, disons. Quand j'aurai envie.
J'ai rencontré plein de gens de plein d'endroits du monde, on est une bande de joyeux petits bouts de la planète, c'est génial. Il y a deux mexicains, un suisse, un espagnol, une australienne, un allemand, deux japonaises, un danois...
Les ricains sont vraiment ricains, relativement tous, mais ça je le raconterai dans un autre article parce que la ça va commencer a être massif et ennuyeux à lire, je vais donc passer aux photos, pour vous donner une bouffée d'oxygène, un bon bol d'air, pour aérer cet article et vous permettre de respirer, de prendre une grande inspiration. (j'ai essayé quelques couleurs de police au passage, ça m'énervait d'avoir toutes ces possibilités dans la barre d'outils et de ne pas en faire un seul usage. et puis les photos sont siii longues à charger).
=> quelques vues du campus et de ma chambre, donc. ( pardonne moi le cadrage papa.)
Une petite fontaine, dans un petit lac, sur le campus
La salle de bain, avec la douche à gauche, qui est hors cadre, mais je rapelle à ma décharge que l'écran de mon appareil photo est blanc.
( et je suis dans la glace , dans une posture absolument ridicule, ne regardez pas. )
Ma partie de la chambre, qui est déja dans l'état dans lequel elle se devait d'être pour être vraiment ma partie. (relire "simplifiez votre synthaxe", Nathan, 13ème édition, p.35 à 37)
Le building ou je vis, là, derrière les arbres. c'est très vert, oui vraiment, beaucoup d'espaces verts sur ce campus.
La magistrale entrée de la Western Illinois University.
Le plus immonde des burritos du monde. Ici, ils se foutent pas de notre gueule dans les restos mexicains, ah ça non alors.
C'est archi civilisé Macomb, y'a même des travaux publics.
La c'est lors de la "first night fun", samedi dernier. Il y avait plein de gens, une grande prairie (enfin la grande prairie venant avant les gens bien sûr, sinon on aurait reposé sur du vide), mille jeux, de type des grands tobbogans, des grands trucs gonflables pour sauter dedans ( pour les enfants en principe mais on l'a fait quand même parce qu'on est trop des fous) , des barbapapas, des boissons, des trucs de fête forraine qui tournent très vite et où tout le monde hurle, et un groupe de rock qui joue de la merde. Non vraiment tout y était. Et on a tout essayé. :)
Une portion de la joyeuse bande de crétins internationaux. A gauche les deux japonaises, au milieu Viviane, l'australienne et Luis, le mexicain. A droite Mélanie, qui est suisse, derriere a droite Pablo, l'espagnol et tout derrière Sebastian, qui est allemand.
Un autre bâtiment du campus. Peu utile, mais bon. Pour donner une idée de ce que c'est qu'un batîment et des arbres, ici.
Le plus bizarre reste la photo du burrito. Tu as dit à Viviane qu'elle avait un problème de surpoids ? Les japonaises ont l'air mignonnes. Si je comprends bien, la salle deb, vous la partagez à quatre ?
RépondreSupprimerTu as pleuré un peu le premier soir ?
je suis contente que tu restes mon oncle détraqué. M'étonne pas que tu choisisse les japonaises. On partage la salle de bain a trois, car l'autre chambre est une individuelle. Je n'ai pas pleuré le premier soir, peut-être le 5 novembre ou quelque chose comme ça, je te tiendrai au courant. Quand a Viviane, je la laisse maîtriser sa vie. :)
RépondreSupprimerEt pourquoi que toi, t'as pas une chambre individuelle ? Il faut coucher pour ça ?
RépondreSupprimeroui.
RépondreSupprimerenfin cependant il existe une autre option plus formelle et respectueuse des droits de l'individu, qui consiste à demander une chambre individuelle dès le début, ce que je n'ai pas fait car le montant mensuel normal que nous payons a l'organisme d'échange pour bouffe + logement n'est applicable qu'à une chambre double, alors bon. Et puis c'est comme ça qu'on apprend a parler anglais. (sous réserve évidemment que la roomate en question apprécie le principe de la discussion, ce qui reste à éclaircir)
Vous êtes conscients d'échanger des propos un peu limite sur le plan du civisme dans un lieu un petit peu public tout de même ?
RépondreSupprimerAlors comme ça ta roomate elle se tape pas la discut le soir ?
(Là c'est Jay-la-rabat-joie qui parle !)