lundi 31 août 2009

Aperçu du degré d'intensité du débat


Ces jours-ci, nous avons un sujet de conversation favori. Demander à Yumi et Saki, les deux japonaises, de prononcer les plus simples des bruits / onomatopées du quotidien. C'est vraiment drôle, ils n'ont pas du tout les mêmes sons de référence que nous.

Je choisirai mes exemples dans la catégorie du cri d'animal, de loin la plus réussie.

Le chat fait "nia".
Le chien fait "owof" (bon, ça passe)
Le train, (cette étrange espèce animalière occupant les prairies du nord de la SNCF) fait "gwalan gwalan" quelque chose comme cela.
Les autres ne me reviennent même pas. Je les ajouterai plus tard, car il y en a de très étonnants.

Mention spéciale pour le cochon, notre débat premier: au Japon il fait manifestement "Bou-Bou". A l'écoute de quoi les anglophones s'esclaffent, pour mieux nous annoncer ensuite que pour eux il fait "oïk".
Ca n'existe pas. Et on a beau s'efforcer de leur demander si ils ont vraiment déja entendu un vrai cochon faire son véritable bruit et si, LE CAS ECHEANT, ils confirmaient pour autant leur version du dit-bruit, la réponse est toujours oui. Pablo, qui est espagnol, et moi-même, en tant que voisins européens à bases culturelles communes ( voir "L'Europe, de la civilisation à la construction d'un objet politique") sommes tout simplement dépités, accordés que nous sommes sur le fait qu'un cochon ne se contente que de sortes d'ignobles éructements/éructations (ou tout autre éventuel synonyme absent du petit Larousse) qu'il est même impossible de transcrire. Allez, disons "gnrrrrrflgr".


Par ailleurs, aujourd'hui j'ai fait et REUSSI ma première "laundry". Ca paraît d'une évidence à décorner les boeufs, mais pas pour moi, en fait. :) Je ne fais jamais de machines, et encore moins sais-je comment m'y prendre quand les instructions sont en anglais. (et qu'il n'y a même pas de degrés) . C'était une sorte de petit bonheur de sortir, dans un premier temps, l'intégralité de mes vêtements du tambour (on dit tambour?) dans un état normal, puis, oui oui oui, puis, du sèche-linge. Alors là. Ca valait un bon Nelson Monfort assistant à une victoire française du concours de l'Eurovision. Ou tout autre ravissement de cet ordre. Bon c'était pas si sec, mais sur le principe, on y était.

samedi 29 août 2009

Qui veut de l'idée (pas tellement) reçue?

  1. "Ici, les gens s'habillent n'importe comment et vont à l'école en pyjama". A peu près. C'est a dire que tout le monde se traîne gentiment jusqu'aux salles de classe le matin vêtu d'un vieux survet (de préférence orné du nom de l'université) , d'un t shirt trop grand (de préférence orné du nom de l'université) ou, variante pour les garçons, d'un t-shirt coupé aux manches puis cisaillé sur les côtés jusqu'aux hanches, histoire d'être sur que toute personne trottant à leur coté puisse avoir un large point de vue sur le paysage pectoro-abdominien. Et aussi tout le monde est en short de basket, tout le temps. Je pense que c'est gens ne s'habillent que pour sortir le soir. Tout dépend une fois de plus de ce que l'on entend par s'habiller.
  2. Il faut dire qu'il y a le choix, aussi, en matière de t-shirt de l'université, c'est un business impressionant. Dans le batîment principal, il y a ce "bookshop" qui ne vend que peu de books, dévoré qu'il est par le rayon fringues. Il y a un choix délirant, et un nombre de produits dérivés inimaginable. Ca va du paillasson (ca alors je crois que je n'avais jamais écrit paillasson. c'est pas si simple en fait) au parapluie, en passant par le parapluie et le paillasson. Enfin vous voyez, quoi. Y'a des drapeaux, des portes- clefs, plein de verres, de tasses. Et tout ça est hors de prix. les salops.
  3. Tous les garcons qui portent ces débardeurs étonnants sont par ailleurs physiquement hors norme, c'est déroutant. Très grands et trèèès bodybuildés. On les voit travailler a grand coup d'haltères inhumain(e?)s a travers les vitres de la salle de sport, ils y passent leur vie. Ces types mangent et sportent, globalement. Et boivent des bières quand il ne sont occupés ni a l'un ni a l'autre. (je n'ai pas le droit de dire ça normalement, car on a eu une conférence sur le "culture shock" avec schémas de l'évolution de notre état d'esprit en tant qu'étrangers à l'appui , et au cours de cette conférence on nous a bien dit qu'il ne fallait surtout pas souscrire aux idées recues selon lesquels les américains seraient tous des abrutis et les américaines n'auraient qu'un but : " to have sex", les deux genres confondus n'étant capables d'aucune discussion profonde. On les avait même pas tant que ça, ces idées recues. En fait ils nous les ont un peu inculquées en essayant de nous en éloigner, les cons.) et puis bon, c'est pas de ma faute s'ils aggravent le spectacle en portant des casquettes a l'envers et en ayant tous les cheveux rasés. Sans parler de cette tendance à porter sweats et t-shirts aux côtés desquels toute collection h&m est une figure de bon goût international. Bref je n'ai pas le droit de généraliser comme ça ni de répandre ce type d'idée, mais bon c'est tout de même plus drôle, je ne peux décemment pas passer ma vie a modérer et censurer en ajoutant "enfin ils sont pas TOUS comme ça hein".Bon, en fait je vais le faire un peu, et en rouge, a partir du prochain.
Donc je continue :D

  1. (qui est en fait le 4 mais du coup j'ai rompu ma "liste numérotée automatique). Je compte sur vous pour faire la conversion, afin que l'ordre numérique international ne s'en voit pas bouleversé. et je vais organiser ça mieux, aussi. la première partie de cet article aura été le brouillon, pas grave. Je vais pas faire un "la rumeur, la vérité" "info/intox" comme dans Closer mais pas loin, je suis désolée.
  2. "les américains sont gros et mangent tout le temps": bon ba c'est vrai que tout de même, ce qu'ils s'envoient. Au diner, c'est mon passe-temps favori. Compter le nombre de plats de résistance différents sur les plateaux, des garçons généralement. On peut facilement être dans du..dans du.. on va avoir quoi on va avoir spaghetti bolognaises, barquette de nuggets, barquette de frite, bol de salade, soda, cookie, paquet de chips et morceau de pain. Element moderateur: souvent ces mêmes gars sont les armoires qui jouent au football américain et passent leur vie à la salle de sport. Cependant ils ont cette capacité a chipser, tout le temps dans la journée, a l'exemple de ma roomate qui fait 2,4 grammes mais passe sa vie à triturer des pop corn devant la TV. Moi je me contente de prendre le temps de goûter les centaines de variétés de chouettes soda qu'on peu trouver ici. Je m'en sors pas mal. J'ai entamé un petit tableau récapitulatif.
  3. "les américaines sont des pétasses blondes, bruyantes et nouilles": oh doucement quand même, oh non non non. Mais bon, on tient énormément de micro-shorts/"robes", et puis il n'est pas faux qu'elles ont cette tendance a la blondeur. Pour une belle moitié. Ajouter à cela une paire de tong, 15h sur 24. Les 9 dernières heures, elles sont perchées et titubantes sur des talons de 8 centimètres en soirée, lorsqu'elles essayent de redemander un verre de Keystone Light. oui et elles sont très bruyantes aussi. Bon en fait les américaines sont des pétasses blondes , bruyantes et nouilles. Element modérateur: beaucoup sont très sympathiques, accueillantes et "oh from FRANCE??? AAAwsome!" Ah oui car elles ont quasi toute cette facheuse tendance à parler à coup de points d'exclamation. Et puis elles sont pas toutes si nouilles, qu'est ce que vous allez chercher la.
  4. "Les jeunes américains sont cons en cours". Pas si faux. C'est la partie "Hartley coeur a vif". Il y a cette contradiction entre le respect démesuré du prof dans la manière de s'adresser à lui/elle: "Docteur intel, Professeur intel" et cette habitude de, par exemple, ranger bruyamment leurs affaires de manière a ce que l'enseignant comprenne qu'ils abandonnent toute concentration approximativement 10 minutes avant la fin de chaque cours. ll y a ces histoires de participation aussi, qui sont étonnantes, parfois. Une question est posée, un premier type répond, puis trois filles rigolent, deux autres donnent une autre réponse en même temps, un 5ème leur coupe la parole, trois autres donnent leur avis, et 4 derniers types au fond de la classe s'appliquent a se moquer bruyamment de chaque réponse préalablement donnée. Element modérateur: les comportements sont variables en fonction de matières et du nombre d'élèves dans la classe, une heure de sociologie est plus propice à générer ce brouhaha (mot compte triple) qu'une terrifiante heure d'histoire. Cependant il y a un double sens . Car ils disent aussi vraiment des trucs crétins parfois. Bon je ne pense pas que ça soit propre aux USA, mais décidons d'être mesquins. Exemple: question du prof "et pourquoi pensez vous que je vous donne un récapitulatif de ce que nous avons étudié juste avant l'examen?" un élève lève la main "Parce que c'est important." Certes.
  5. "Les gens qui parlent anglais ne peuvent pas prononcer les R" . Pour votre plus grande satisfaction et pour encore plus de concret, j'ai la chance d'avoir le prénom-test. C'est mon passe temps favori. Ecouter les anglophones essayer de prononcer mon prénom dans son intégralité. Ca leur est tout simplement impossible. Avec un petit faible pour les profs. Ils font l'appel, lancent un très gêné "Meuwie Pièeu Bowney" et ne me demandent surtout pas si la prononciation était bonne, ce qu'ils font pourtant pour tous les autres Brook Dawson et Andy Geller. Mais je pense qu'ils sont tellement au courant qu'ils peuvent pas le faire qu'ils préfèrent s'abstenir de demander une quelconque version corrigée. C'est drôle. Et mes amis, tout dépend. Les hispanniques ils roulent ou jotatent leur r, l'australienne elle y parvient encore moins que les profs américains. Elle est obligée de rouler étonnamment ses r pour qu'ils soient ne serait-ce qu'un minimum "prononcés", audibles. (pas la marque de voiture hein).
  6. "Les américains se kiffent et adulent leur pays". Une belle partie, oui. C'est assez discrètement disséminé dans leurs paroles mais c'est tout a fait palpable. Beaucoup moins dicrètement disséminés sont les drapeaux américains, visibles partout, sur les maisons, dans les halls de gare, les magasins les maisons, les halls de gares, les magasins, les maisons.. Et encore, ici ça n'est que peu frappant car les maisons appartiennent en grande majorité aux étudiants, pour un an ou plus, il ne prennent donc que peu la peine de faire flotter leur drapeau. Ils aiment aussi par exemple le juste équilibre trouvé dans leur manière d'enseigner car pensent se situer dans le juste et admirable milieu entre la rigidité européenne et l'instabilité du reste du monde. Bon. Element modérateur: beaucoup sont dans le même temps très conscients et lucides sur pas mal de leurs tendances et comportements en général, et sur cette tendance à s'aimer en particulier,ce qui est tout a fait amusant . (relire "Histoire du monde depuis 1945", Hatier, 9ème édition, Chap. 4 "La guerre Froide" grand III, grand A, petit 2 "L'impérialisme américain".)

STOP. On en peut plus , hein? j'en énoncerai peut etre de nouvelles plus tard, au fur et a mesure de mes découvertes.

(bon et puis toutes ces catégories ont tendances à se recouper, vous l'aurez senti, je ne pouvais tout a fait séparer radicalement chacun des talents propres au nouveau monde)

En attendant, j'embrasse mes bloggers abonnés. Les autres, c'est des passagers clandestins.

mercredi 26 août 2009

allo



Ca y'est je viens de créer un blog. J'ai choisi un modèle aux couleurs de la ville, pour rendre hommage à la riante petite bourgade de Macomb.

Non pas du tout en fait. Je sais même pas si la ville a une couleur. Par contre l'université en a. Parce que je suis aux Etats-Unis, en Amérique, comme dans les films. Donc ouais, ouais, j'ai un sweat "WESTERN ILLINOIS UNIVERSITY". Mais bon.

Je suis arrivée il y a une semaine, de nuit, dans un grand, vieux, mais néanmoins "agréable" train de campagne . ah non en fait pas agréable, il faisait tchou-tchou (mais pour de vrai, moi je croyais que jamais un train n'avait fait tchou-tchou, et encore moins que certains le faisaient encore) toutes les 6 minutes approximativement, ce qui avait quelque chose d'irritant après 8 h d'avion et 4h d'attentes du dit train à la gare de Chicago. (j'avais eu le temps d'y regarder trois buildings, un taxi jaune, et d'y acheter une bouteille de 60 millilitres de coca-cola, good job) Donc oui j'en étais au train. Alors du coup, comme c'était la nuit, y'avait très peu de lumière et puis ce train était malgré tout un peu glaucque et je me suis vite dit mon dieu , on m'emmène vraiment dans un trou sans vie. Mais en fait c'est très cool ici, pour le coté trou on reste dans le vrai, mais par contre ça vit beaucoup. Je suis donc sortie du train, ou plutôt j'ai dévallo-ripé, munie de mes 40 kilos de valises, les trois hautes marches qui me séparaient du quai. Un type était venu nous chercher. (nous parce que y'avait aussi un danois et un kenyan, c'était une petite voiture du monde, en fait)
On a débarqué au "temporary housing". Bon ba je vais encore être obligée d'utiliser l'adjectif glauque. Des chambres plutôt grandes, mais avec peu de lumière, du mobilier sombre et triste, et , cerise dans la botte de foin, une roomate chinoise-que-je-comprenais-ni-son-nom-ni-rien-de-ce-qu'elle-essayait-de prononcer-en-fait. Je devais y passer une semaine, le temps de la semaine d'intégration/orientation de nous, pauvres crétins d'étudiants étrangers qui comprennent rien a l'Amérique.

C'était une semaine répétitive mais chouette. Tous les jours, il y avait un petit déjeuner organisé à 7h30, autant dire que je n'en ai expérimenté qu'un, le jeudi, seul jour où j'ai finalement/miraculeusement réussi à me lever. Après le matin on avait toujours a peu près un truc chiant vers 9 ou 10h, de type insciption-remise de t-shirt, divers discours de divers responsables de divers départements. Ensuite on avait toujours un pique-nique pour le déjeuner, dans différents endroits, mais c'était jamais très sain, ca se résumait a des hamburgers. Ce que, pour équilibrer, nous mangions le soir également. Mais j'y viens. Et il faut savoir que bien souvent l'activité du matin était clôturée vers 10h30, ce qui nous laissait de bonnes heures et demies à n'avoir aucune idée de ce qu'on pourrait faire , sachant que le campus n'était pas encore dans sa phase de réelle activité, les cours n'ayant pas débuté. Alors on traînait dans l'herbe, et puis on achetait des sodas, ça passe le temps.

Après , l'après midi, on avait peu de choses a faire, car c'était beaucoup d'administrativités en matière d'inscription et de choix des cours, mais pour ceux qui étaient passé par ISEP l'organisme d'échange, tout était déja fait. Donc on s'appliquait à ne pas faire grand chose, jusqu'à 6h, heure du dîner ici. Alors a 6h nos sympathiques responsables, qui étaient d'ex étudiants étrangers qui sont a présent en 4ème ou 5ème année ici, nous chargaient dans d'adorables petits vans blancs, et nous emmenaient dîner au buffet asiatique, ou dans un resto mexicain, ou dans un des 435 restaurants à hamburgers. Pour finir, nous avions des "sorties glace" ou des soirées chiantes ou on rencontrait le staff de l'université, et parfois des teufs chez un de nos responsables, ce qui était nettement plus drôle parce qu'il y'avait des gens sympas et des grands GOBELETS ROUGES. Dans la catégorie soirée chiante avec le staff de l'université, il y a eu cette soirée , qui n'enthousiasmait personne mais où tout le monde est allé en raison de la "free food" , où nous etions une soixantaine installés sur plein de grandes tables parallèles, et où on a du chacun se lever pour se présenter aux autres. C'était si long et si emmerdant.

Le jeudi, on a déménagé de l'immonde-darky-residence hall et j'ai emménagé dans ma chambre définitive. C'est beaucoup mieux, c'est le batîment le plus récent, alors le mobilier est très neuf (je pensais jamais donner ce type de détail un jour. "le mobilier est très neuf". n'importe quoi) et surtout, on a une vraie salle de bain, qu'on partage seulement avec une autre chambre. alors y'a un vrai lavabo, une vraie glace, et une douche normale. Ca c'est du confort. J'ai une roomate, américaine, avec qui je partage la chambre, elle s'appelle Brittany et elle est de Chicago. Fou. Elle a amené plein de choses, on a une immense télé, un mini frigo, et la radio, une sorte de mini-suite royale en fait.

On marche toouuuuut le temps. Le campus est assez grand, et les batîments ou vivent les étudiants relativement éloignés les uns des autres. Ma résidence est très chouette, mais assez éloignée du "centre", alors que ce soit pour aller en cours où aller trainer dans les chambres des copains, c'est de l'ordre de 10 ou 15 minutes de marche, a peu près mille fois par jour. Bon pour les fessiers, en somme. D'ailleurs il y a une gigantesque salle de sport, et une piscine , et tout ça, alors je vais pouvoir faire plein de sport, quand j'aurai acheté les baskets que j'ai évidemment oubliées en France. Bon, "plein de sport", je m'entends. du sport, disons. Quand j'aurai envie.

J'ai rencontré plein de gens de plein d'endroits du monde, on est une bande de joyeux petits bouts de la planète, c'est génial. Il y a deux mexicains, un suisse, un espagnol, une australienne, un allemand, deux japonaises, un danois...

Les ricains sont vraiment ricains, relativement tous, mais ça je le raconterai dans un autre article parce que la ça va commencer a être massif et ennuyeux à lire, je vais donc passer aux photos, pour vous donner une bouffée d'oxygène, un bon bol d'air, pour aérer cet article et vous permettre de respirer, de prendre une grande inspiration. (j'ai essayé quelques couleurs de police au passage, ça m'énervait d'avoir toutes ces possibilités dans la barre d'outils et de ne pas en faire un seul usage. et puis les photos sont siii longues à charger).


=> quelques vues du campus et de ma chambre, donc. ( pardonne moi le cadrage papa.)



Une petite fontaine, dans un petit lac, sur le campus

La salle de bain, avec la douche à gauche, qui est hors cadre, mais je rapelle à ma décharge que l'écran de mon appareil photo est blanc.
( et je suis dans la glace , dans une posture absolument ridicule, ne regardez pas. )

Ma partie de la chambre, qui est déja dans l'état dans lequel elle se devait d'être pour être vraiment ma partie. (relire "simplifiez votre synthaxe", Nathan, 13ème édition, p.35 à 37)

Le building ou je vis, là, derrière les arbres. c'est très vert, oui vraiment, beaucoup d'espaces verts sur ce campus.


La magistrale entrée de la Western Illinois University.





Le plus immonde des burritos du monde. Ici, ils se foutent pas de notre gueule dans les restos mexicains, ah ça non alors.

C'est archi civilisé Macomb, y'a même des travaux publics.

La c'est lors de la "first night fun", samedi dernier. Il y avait plein de gens, une grande prairie (enfin la grande prairie venant avant les gens bien sûr, sinon on aurait reposé sur du vide), mille jeux, de type des grands tobbogans, des grands trucs gonflables pour sauter dedans ( pour les enfants en principe mais on l'a fait quand même parce qu'on est trop des fous) , des barbapapas, des boissons, des trucs de fête forraine qui tournent très vite et où tout le monde hurle, et un groupe de rock qui joue de la merde. Non vraiment tout y était. Et on a tout essayé. :)
Une portion de la joyeuse bande de crétins internationaux. A gauche les deux japonaises, au milieu Viviane, l'australienne et Luis, le mexicain. A droite Mélanie, qui est suisse, derriere a droite Pablo, l'espagnol et tout derrière Sebastian, qui est allemand.


Un autre bâtiment du campus. Peu utile, mais bon. Pour donner une idée de ce que c'est qu'un batîment et des arbres, ici.